mercredi 8 août 2007

AHNIF... Des terres arables à l’abandon



Ainsi, et pour cause de laisser-aller de la part des autorités compétentes, plusieurs centaines d’hectares de terres arables se trouvent actuellement en jachère.


Au moment où le développement rural et l’encouragement de l’investissement dans le secteur de l’agriculture devient un leitmotiv que l’ensemble des responsables, à tous les niveaux, ne cessent de reprendre, à Ahnif, commune située à une trentaine de kilomètres à l’est de Bouira, on n’en a pas encore entendu parler. En effet, si des initiatives timides et peu porteuses ont été initiées, le manque en la matière ne cesse de se faire sentir. D’ailleurs, aucun projet d’envergure n’est encore mis en avant pour, d’abord, encourager les propriétaires terriens, à réoccuper les lieux mais surtout leur assurer un minimum de commodités qui puissent leur permettre de s’y établir.
Ainsi, et pour cause de laisser-aller de la part des autorités compétentes, plusieurs centaines d’hectares de terres arables se trouvent actuellement en jachère. Il y a même des champs d’oliviers qui demeurent à l’abandon, leurs propriétaires ne trouvant plus les moyens pour les exploiter. Etant obligés d’habiter ailleurs, ces derniers ont fini par abandonner ces richesses qui jadis faisaient la fierté de toute la région. Connue pour avoir été le grenier de la région de M’chedallah dans un passé récent, la région d’Ahnif n’offre, à l’heure qu’il est, que l’image d’un véritable no mans land abandonné par les siens.
C’est ainsi que la question de la réoccupation du sol de ce côté se pose avec acuité, surtout que la situation géographique de cette localité offre les meilleures opportunités. Il suffit d’une volonté de changement et qui soit accompagnée de mesures concrètes comme l’aménagement des routes et l’alimentation en électricité, eau et gaz. Cela même, qui ne manquera pas d’insuffler une nouvelle dynamique de développement de cette localité jusque-là laissée pour compte.

L. K.

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