mercredi 8 août 2007

Les Chinois à Ahnif

Les Chinois à Ahnif

Les Chinois ont construit un campement dans la commune de Ahnif, située à 40 km à l’est de Bouira. Ce campement fait office de station d’enrobé. Ils ont pour mission de réaliser un tronçon autoroutier d’une cinquantaine de kilomètres reliant la ville d’El Adjiba à El Mehir, commune relevant de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, indique notre source. La compagnie chinoise s’emploie à se doter de moyens logistiques pour entamer incessamment le projet autoroutier dont elle est chargée. A Passala, situé à 5 km à l’est de Ath Mansour, une autre station d’enrobé est prévue. Les Chinois sont connus, pour rappel, pour leur main-d’œuvre à bon marché et leur potentialité à travailler jusqu’à 14 heures par jour. De quoi faire grincer des dents la main-d’œuvre locale, qui estime avoir droit à l’emploi en premier plan

Sidi bahloul ben Assem

Sidi bahloul ben Assem Ethani ben Assem elawal ben Ahmed ben Ibrahim, d'après le manuscrit des Chorfas Ivahlal, est un saint qui a vécu à Ahnif en Kabylie. Ses enfants sont répartis en Grande et Petite Kabylie. Le village de Chorfa n'bahloul en Grande Kabylie porte le nom d'un de ses enfants et abrite l'une des Zaouîas les plus grandes d'Algérie.

AHNIF... Des terres arables à l’abandon



Ainsi, et pour cause de laisser-aller de la part des autorités compétentes, plusieurs centaines d’hectares de terres arables se trouvent actuellement en jachère.


Au moment où le développement rural et l’encouragement de l’investissement dans le secteur de l’agriculture devient un leitmotiv que l’ensemble des responsables, à tous les niveaux, ne cessent de reprendre, à Ahnif, commune située à une trentaine de kilomètres à l’est de Bouira, on n’en a pas encore entendu parler. En effet, si des initiatives timides et peu porteuses ont été initiées, le manque en la matière ne cesse de se faire sentir. D’ailleurs, aucun projet d’envergure n’est encore mis en avant pour, d’abord, encourager les propriétaires terriens, à réoccuper les lieux mais surtout leur assurer un minimum de commodités qui puissent leur permettre de s’y établir.
Ainsi, et pour cause de laisser-aller de la part des autorités compétentes, plusieurs centaines d’hectares de terres arables se trouvent actuellement en jachère. Il y a même des champs d’oliviers qui demeurent à l’abandon, leurs propriétaires ne trouvant plus les moyens pour les exploiter. Etant obligés d’habiter ailleurs, ces derniers ont fini par abandonner ces richesses qui jadis faisaient la fierté de toute la région. Connue pour avoir été le grenier de la région de M’chedallah dans un passé récent, la région d’Ahnif n’offre, à l’heure qu’il est, que l’image d’un véritable no mans land abandonné par les siens.
C’est ainsi que la question de la réoccupation du sol de ce côté se pose avec acuité, surtout que la situation géographique de cette localité offre les meilleures opportunités. Il suffit d’une volonté de changement et qui soit accompagnée de mesures concrètes comme l’aménagement des routes et l’alimentation en électricité, eau et gaz. Cela même, qui ne manquera pas d’insuffler une nouvelle dynamique de développement de cette localité jusque-là laissée pour compte.

L. K.

mardi 12 juin 2007

Cap sur l’aménagement de pistes

Il s’agit de la piste reliant le village de Tixraï au CW 11 sur une distance de 3 km, celle d’Ighil n’Ath Rayou sur une distance de 1,5 km et enfin celle menant à Ameziav sur 2,5 km.
Au moins trois pistes sont prévues pour être aménagées au cours de l’année en cours au niveau de la commune d’Ahnif, en plus d’autres prévisions projetées dans un proche futur, apprend-on de sources proches de l’APC. Il s’agit de la piste reliant le village de Tixraï au CW 11 sur une distance de 3 km, celle d’Ighil n’Ath Rayou sur une distance de 1,5 km et enfin celle menant à Ameziav sur 2,5 km. Cela arrive à point nommé, vu que les localités concernées sont situées dans des zones enclavées et leurs habitants éprouvent des difficultés énormes afin de joindre les grandes artères routières ainsi que le chef-lieu de la commune situé sur la RN 05.
Ces projets sont accordés dans le cadre des PCD 2007, et leur réalisation est prévue dans les tous prochains mois. Cependant, un autre problème mérite d’être posé qui a trait au désenclavement de la municipalité. Il s’agit là du passage de l’Autoroute Est-Ouest qui la traverse sur toute sa longueur, mais sans qu’un échangeur n’y soit prévu. C’est dire qu’avec cette façon de gérer, la commune d’Ahnif est privée des avantages que peut procurer cette infrastructure routière grandiose.
Ainsi, faut-il penser à y réaliser un échangeur pour permettre à cette commune de sortir de son isolement et lui ouvrir des grandes portes dans la perspective d’un développement durable pour une localité qui regorge de potentialités d’investissement considérables.

L. K

jeudi 12 octobre 2006

BOUIRA : Les citoyens d’Ahnif ferment le siège de l’APC et bloquent la RN 5


Pour protester contre l’implantation de l’usine de plâtre médical hors de leur commune alors que le gisement se trouve sur leur territoire, des dizaines de citoyens de la commune d’Ahnif ont procédé, hier, aux environs de midi et pendant trois heures, à la fermeture de l’APC ainsi que de la RN 5.

D’après un représentant du comité citoyen de cette commune, le problème qui a été soulevé depuis plus d’une année et qui est connu par les autorités de la wilaya est simple. Le gisement de plâtre de très haute valeur commerciale et qui est confié à l’entreprise Cosider, en partenariat avec une entreprise allemande, devait être implanté dans le territoire de la commune d’Ahnif, c’est-à-dire dans la même commune où existe le gisement. Depuis que le projet d’exploitation de ce gisement a été mis en avant, les citoyens de cette commune située à 40 km à l’est de Bouira, refusent que les villages situés à la périphérie directe de ce gisement reçoivent uniquement la pollution et la poussière. Ils insistent à ce que, si exploitation il y avait, celle-ci devrait se faire sur le territoire de la commune. Dans leur philosophie, les villageois savent que l’implantation d’une usine de grande envergure près de ce gisement, les désenclaverait définitivement. En novembre dernier, les mêmes villageois avaient proposé à ce qu’un expert du cadastre sorte sur le terrain pour faire le bornage des deux communes d’Ahnif et El-Adjiba et savoir officiellement de laquelle des deux communes dépend le terrain d’implantation de l’usine. Car, il faut savoir que Cosider avait choisi un terrain qui est administrativement parlant la propriété de l’APC d’El-Adjiba alors que les citoyens d’Ahnif disent qu’historiquement, ce terrain relève de leur commune. Deux mois sont passés sans que les choses soient clarifiées. Ce samedi, las d’attendre, les citoyens se sont d’abord déplacés vers le site pour arrêter les travaux, mais il n’y avait personne. C’est alors qu’ils se sont rabattus sur le siège de l’APC et la RN 5 pour attirer l’attention des pouvoirs publics. Après trois heures de fermeture, les citoyens qui n’ont été ni contactés par les autorités de wilaya, ni inquiétés par les forces de l’ordre, ont décampé. Ils comptent renouveler l’opération jusqu’à ce que les responsables daignent les écouter.

Le Soir d’Algerie

Des habitants d’Ahnif (Bouira) bloquent la RN5


Protestant contre l’implantation d’une usine de gypse

Des citoyens en colère ont paralysé, hier dans la matinée, la circulation sur la RN5 à la hauteur d’Ahnif, à 40 km à l’est de Bouira.

A l’aide de pneus enflammés, de pierres et d’obstacles divers, ils ont bloqué la route en signe de protestation contre la décision d’implanter l’usine de gypse, matière extraite dans la commune d’Ahnif, à Adjiba, une commune limitrophe. Des responsables de la commune ont réussi à se faire entendre des manifestants en leur expliquant qu’ils ne pourraient rien changer à ce qui a déjà été décidé en haut lieu avec le promoteur du projet en question. Celui-ci, en raison de contraintes techniques, a choisi la commune de Adjiba pour la localisation de l’usine et du siège social de l’entreprise de préférence à Ahnif où se trouve le gisement de gypse. Le conflit autour de ce projet a éclaté en 2002 entre les deux communes limitrophes, débouchant sur le blocage pur et simple de ce projet. L’invocation du voisinage de la RN5, de la voie ferrée et des conditions sécuritaires ayant fait pencher la balance du côté de Adjiba pour l’implantation de l’usine n’a pas convaincu la population d’Ahnif qui a exigé que l’entreprise soit installée tout entière sur son sol. Par ailleurs, le procès de 8 manifestants d’Ath Mansour, dont le délégué du comité citoyen de cette commune, qui exigeaient en 2005 le départ du chargé de la commune, comparaîtront aujourd’hui au tribunal de Bouira sous l’inculpation de trouble à l’ordre et attroupement sur la voie publique.

Ali D.
12 novembre 2006

lundi 11 septembre 2006

A Ahnif, un terrain a été trouvé



100 locaux commerciaux pour chaque commune


Dans le cadre de l’application du programme quinquennal du Président de la République qui a pour objectif la réalisation de 100 locaux commerciaux pour chaque commune du pays, la daïra de M’chedallah, à travers ses Assemblées communales, s’applique déjà avec une bonne volonté afin de réaliser 600 locaux commerciaux à l’avantage des six communes qu’elle comporte. C’est-à-dire, Ahnif, Saharidj, Cheurfa, Ath Mansour, Aghbalou et M’chedallah. La première tranche entamée est composée de 370 locaux à accomplir. Seulement, le handicap qui est la difficulté de disposer des assiettes foncières comme biens communaux, s’est posé pesamment. Comme c’est le cas dans la commune d’Aghbalou où le terrain proposé pour contenir la construction de 50 locaux s’avère être une propriété des services des forêts. Ces derniers ont été instruits dans l’intention de céder la parcelle à la commune, et à ce jour, la situation reste pendante. Un autre cas à citer et qui est celui de la commune de Saharidj qui, faute de terrain disponible pour lancer la construction de 72 locaux, la mairie s’est démenée longuement pour trouver enfin une solution. Il s’agit de l’exploitation de l’ancien siège commercial rural de la localité. De cette façon, les travaux ont démarré malgré un certain retard accumulé. Dans la commune d’Ahnif, un terrain a été trouvé bien que limité, pour la réalisation première de 50 locaux, sauf qu’il existe une possibilité d’exploiter le terrain en hauteur. Quant à la commune d’Ath Mansour, l’APC a décidé de récupérer un terrain qui a servi de passage routier anciennement et qui ne l’est plus pour réaliser 50 locaux à ce niveau. Pour ce qui est de la commune de M’chedallah, il est attendu la réfection de l’ancien siège de la Protection civile pour y construire aux lieu et place 60 locaux commerciaux. Si un retard s’avère persistant pour la réalisation de ces locaux commerciaux pour des raisons techniques et foncières, en revanche 103 autres locaux seront achevés ce mois-ci. Il est utile de préciser que la daïra de M’chedallah est considérée comme l’une des plus grandes de la wilaya de Bouira et qui a entrepris de concrétiser le projet de réalisation des locaux commerciaux au profit des jeunes chômeurs. De même que la wilaya de Bouira a bénéficié dans ce cadre d’une tranche de 2 575 locaux à réaliser pour une enveloppe financière accordée, de l’ordre de 750 millions de dinars. La wilaya de Bouira compte 45 communes.

Farid Haddouche
Source le Jour d’Algérie